L’éclair me dure.
La poésie me volera de la mort.
Enfonce-toi dans l’inconnu qui creuse. Oblige-toi à tournoyer.
Je ne puis être et ne veux vivre que dans l’espace et dans la liberté de mon amour.
Tout ce qui nous aidera, plus tard, à nous dégager de nos déconvenues s’assemble autour de nos premiers pas.
Ne te courbe que pour aimer. Si tu meurs, tu aimes encore.
Nous sommes écartelés entre l’avidité de connaître et le désespoir d’avoir connu. L’aiguillon ne renonce pas à sa cuisson et nous à notre espoir.
René Char, Feuillets d’Hypnos, 1946
Sylvie Lancrenon – Emmanuelle Béart, From ” Cuba Libre ”, 2008
Lou Stoumen – At the Studio Window NY 1940
Paz de la Huerta – Muse by Sebastian Faena, Winter 2010
